Bulletin mensuel du prieuré Sainte-Famille

Bulletin mensuel paroissial

^{Note : vous trouverez dans ce bulletin les horaires de messe des chapelles de la FSSPX desservies par les prêtres de Lévis, et un bref résumé des messes célébrées à Lévis. Pour le détail des messes de semaine à Lévis, consultez le semainier du prieuré Sainte-Famille.}

Mois de juillet et août : 

Le Mot du prieur 

La volonté du Bon Dieu

Bien chers fidèles,

Permettez-moi de choisir comme thème de mes réflexions pour ces mois de juillet et d’août la Volonté du Bon Dieu. Sans nul doute, notre vie de tous les jours est parsemée d’évènements fort divers: les uns nous paraissent heureux, les autres malheureux; les uns nous réjouissent, les autres nous chagrinent. Cependant, à travers la multiplicité de ces évènements, certains d’entre nous ont parfois du mal à reconnaître la volonté du Bon Dieu. Pour certains, cette incompréhension des évènements de la vie peut conduire soit à la colère, soit au découragement.

Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, il est très utile de juger les évènements dont nous sommes non seulement les témoins mais aussi parfois les acteurs, non pas de façon émotive et superficielle, mais à la lumière des principes théologiques énumérés par Saint Thomas d’Aquin relativement au gouvernement divin. A la suite de S. Ignace de Loyola, je partirai du présupposé que, dans nos rangs, nous désirons tous accomplir la sainte volonté du Bon Dieu en toutes choses.

Mais comment se fait-il que, en pratique, il y ait des divergences de taille entre les applications concrètes? Il semble que la difficulté principale vient du fait que, dans un certain nombre de cas, il est difficile de connaître directement et précisément la volonté de Dieu. En effet, vu que Dieu est parfaitement simple, toutes les distinctions que nous faisons au sujet de Sa volonté sont nécessairement posées par le moyen d’analogies. Vu que Dieu est identique à Sa volonté, il s’en sort que connaître Sa volonté directement reviendrait au même que de connaître Dieu lui-même directement. Une telle connaissance est impossible ici-bas, mais ne sera possible que dans la vision béatifique. En attendant, dans cette vallée de larmes, nous devons nous contenter d’une connaissance imparfaite, par le moyen de signes sensibles.

C’est ainsi que, quant à la volonté de Dieu, je m’en tiendrai à la distinction classique entre volonté signifiée et volonté de bon plaisir. La volonté signifiée ne devrait pas poser de problème car c’est celle qui nous est dictée par la Loi du Bon Dieu et les ordres légitimes de nos supérieurs légitimes – bien sûr en supposant que ces derniers ne nous commandent rien qui irait contre la foi ou la morale. Dans ce cas, il n’y a aucun doute que c’est Dieu qui nous montre clairement la voie à suivre : s’en écarter d’un iota serait péché. Même si le chemin nous semble ardu, il est certain que c’est celui-là que le Bon Dieu veut que nous suivions. Si le chemin est difficile, Il ne manquera pas de nous accorder les grâces suffisantes pour que nous puissions remplir fidèlement les desseins de Sa sainte volonté. Loin de nous effrayer, l’accomplissement fidèle de la volonté signifiée doit procurer la paix de l’âme.

La volonté de bon plaisir, en revanche, est celle que nous pouvons reconnaître par le moyen des signes donnés par la Providence. C’est la mise en application du gouvernement divin à notre égard. Selon l’expression de S. Augustin, c’est le fait que : « rien n’arrive que le Tout-Puissant ne le veuille, soit en le laissant faire, soit en le faisant lui-même. » S. Thomas d’Aquin reprend cette distinction pour montrer comment Dieu peut directement vouloir un bien, ou simplement tolérer un mal. Comme nous ne pouvons pas la connaître directement, ce sera par le moyen des évènements providentiels de notre vie que nous pourrons reconnaître la volonté divine de bon plaisir quant à notre vocation et quant aux décisions que nous aurons à prendre dans le futur. Ces évènements sont indépendants de notre volonté, mais ils sont autant de jalons que le Bon Dieu a placés sur notre route pour nous montrer le chemin à suivre.

Le chrétien est celui qui reconnaît la volonté de Dieu à son égard, que ce soit volonté signifiée ou volonté de bon plaisir, et qui s’applique à s’y soumettre en toutes choses. Une telle attitude n’est nullement passive voir servile, mais elle requiert une souveraine activité, avec l’exercice de la vertu de force. En revanche, le démon est quelqu’un qui est en état de révolte permanente contre l’autorité de Dieu. Il cherche par tous les moyens à entraîner les hommes dans sa révolte, afin qu’ils s’éloignement de la volonté de Dieu en tout et pour tout. Jusqu’au dernier jour de notre vie, l’élément principal de notre combat spirituel sera de s’appliquer à connaître et à suivre fidèlement la volonté divine. C’est d’ailleurs l’idée maîtresse de S. Ignace de Loyola dans les Exercices Spirituels, dont le but principal est de : « se vaincre soi-même et de régler sa vie sans se déterminer par aucune affection déréglée. »

C’est à la lumière de ces principes sages que nous devons juger les évènements qui nous entourent, que ce soit au niveau personnel, familial, ou encore au niveau du développement de nos chapelles, ou même encore pour comprendre les décisions des supérieurs de la Fraternité Saint Pie X. Au lieu de juger et de critiquer, nous devrions nous souvenir que les supérieurs ont les grâces d’état pour prendre les décisions qui s’imposent pour le bien commun de la Fraternité St-Pie X et de l’Église, en pleine conformité avec la volonté du Bon Dieu.

Ce bulletin est le dernier que vous trouverez sous ma plume. Sachez que j’ai bien apprécié ce court séjour à Lévis, mais que je me remets entièrement à la volonté de mes supérieurs qui ont décidé de me confier un nouveau champ d’apostolat en Colombie Britannique. De fait, cet apostolat ne sera pas vraiment nouveau pour moi, car j’y étais déjà en poste de 2001 à 2006. Malgré la distance, vous serez assuré de mes prières à toutes vos intentions, en particulier au saint sacrifice de la messe. Enfin, à l’occasion de notre kermesse paroissiale, le 16 aout, je transmettrai le flambeau à M. l’abbé Patrick de la Rocque, qui va désormais tenir le gouvernail du prieuré et de l’école Sainte-Famille.

Votre tout dévoué, en Jésus et Marie,

Abbé Dominique Boulet

Nouvelles & annonces spéciales

Sauf indiqué spécifiquement, ces activités auront lieu au Prieuré Sainte-Famille de Lévis.

Croisade Eucharistique

Les réunions reprendront à l’automne.

Intention de la Croisade Eucharistique pour le mois de juillet.

Pour notre pays, le Canada.

Intention de la Croisade Eucharistique pour le mois d’août.

Pour les familles catholiques.

Milice de Marie

M. Jean-Louis De Vriendt:  [email protected]

Catéchisme pour adultes

En pause pour l'été

Réunion du Tiers-Ordre de la FSSPX

En pause pour l'été

Pèlerinage à Sainte Anne de Beaupré

Samedi 2 août, plus d'informations ici

Grande Kermesse de l’École Sainte-Famille

Samedi 16 août 

Messe solennelle à l’extérieur à 11h00 (n’oubliez pas d’apporter vos chaises), suivie d’un méchoui et d’activités dans le parc. Le soir à 18h00, procession avec chapelet en honneur de Notre Dame de l’Assomption, puis veillée préparée par les scouts. Venez tous !

Pèlerinage au sanctuaire des Saints Martyrs Canadiens 

27 septembre :

À l'occasion du 100e anniversaire de la béatification des martyrs canadiens, le District du Canada organise un pèlerinage national à Midland, en Ontario. Le Supérieur du District, le Père Yves le Roux, invite les fidèles du Canada à se joindre à lui et à marcher sur les traces des géants qui ont semé la foi dans notre, du lieu du martyre de St Jean de Brébeuf jusqu'au Sanctuaire des Martyrs à Midland. Une Messe pontificale sera célébrée à l'arrivée par Son Excellence Monseigneur Bernard FELLAY. Les détails concernant l'organisation seront communiqués sous peu. Réservez cette date dans vos agendas dès aujourd'hui !

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Quêtes pour les bourses Saint Joseph

Dimanches 13 juillet et 10 août dans toutes les chapelles

Quête spéciale pour les travaux et réparations

Dimanches 27 juillet et 24 août dans toutes les chapelles.

 Les horaires de messe

Quelques considérations sur l’habillement

Alors qu’il était supérieur général des Pères du Saint-Esprit, Mgr. Lefebvre eut l’occasion d’aborder le sujet du port de la soutane. C’était en 1962, juste à la veille de la tourmente conciliaire et, déjà, les évêques de nombreux pays avaient donné l’autorisation du port du clergyman. Mgr Lefebvre avait déjà constaté que, en l’espace de quelques mois, cette autorisation avait été complètement dépassée, et qu’elle avait été utilisée comme excuse pour l’abandon de tout signe distinctif de la cléricature par le port de l’habit laïc. Le document en question, rédigé par Mgr Lefebvre, est remarquable par sa profonde argumentation
spirituelle. Il affirme que « l’habit laïc, la disparition de tout témoignage par le costume apparaît clairement comme un manque de foi dans le sacerdoce, une mésestime du sens religieux chez le prochain et au surplus une lâcheté, un manque de courage dans ses convictions. » Fidèles à l’enseignement de leur fondateur, les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X portent la soutane en privé comme en public… quel que soit le degré de température 
extérieure. Mais, pourrait-on dire que ces considérations sur l’importance de l’habit ne vaudraient que pour les prêtres et les religieux, mais qu’elles ne concerneraient en rien les laïcs? En suivant un tel raisonnement, on en viendrait à dire qu’il serait superflu de vouloir inquiéter les laïcs sur la façon dont ils doivent s’habiller à l’église ou dans la vie de tous les jours. Vous savez bien que ce n’est pas le cas : il y a des règles de convenance qui régissent la façon dont nous devons nous habiller en public et en privé. Avant de rappeler ces règles, permettez-moi de vous présenter les principes qui les soutiennent. La modestie dans le vêtement est la vertu qui règle le type d’habit et la façon dont nous portons ces habits. Il y a trois raisons pour lesquelles nous portons des vêtements : tout d’abord, pour nous protéger des rigueurs du climat, que ce soit du froid en hiver ou de la 
chaleur excessive en été. Soit dit en passant, il faut signaler que les peuplades qui vivent dans les régions désertiques des pays chauds utilisent des vêtements amples et longs pour protéger leur corps des ardeurs du soleil. Cela nous montre bien que la nudité généralisée à laquelle nous assistons pendant les jours chauds dans nos pays occidentaux est non seulement nuisible aux âmes, mais encore à la santé du corps, pour preuve la recrudescence des cas de cancer de la peau chez ceux et celles qui exposent leur peau aux rayons ardents du soleil. Ensuite, le but du vêtement est de révéler au public notre état de vie ou notre position dans la société. C’est ainsi que l’on reconnaît tout de suite le policier ou le militaire à son uniforme, et le prêtre traditionnel à sa soutane. Cette reconnaissance immédiate est sans équivoque facilite grandement le recours aux services prodigués par ces hommes publics, surtout en situation d’urgence, en cas de situation de péril pour le corps et pour l’âme. Et enfin, la troisième raison pour laquelle nous portons des vêtements, c’est pour garder la vertu de modestie. Comme dans toute vertu, quel est le juste milieu? La réponse que nous allons donner ici n’est pas basée sur une opinion ou sur des goûts personnels, mais sur l’enseignement traditionnel de l’Église, auquel nous sommes toujours attachés. Plus précisément, il s’agit d’un document émanant du Cardinal Vicaire de Rome en 1929 : « Une tenue ne peut être considérée comme décente si le décolleté descend à plus de deux doigts de large au-dessous de la base du cou, si elle ne couvre pas les bras au moins jusqu’au coude, si elle atteint à peine au-dessous du genou. De plus, les tenues de tissu transparent ne conviennent pas. » 

Mais il ne faudrait pas penser que tous ces rappels à la modestie ne concernent que les dames. En effet, certains hommes ont tendance à se laisser aller en ce qui concerne la vertu de modestie dans le vêtement. A l’occasion des jours chauds, on peut constater un laisser aller chez certains, peut-être même davantage chez les hommes que chez les dames. On ne se rend pas à l’église comme on se rend au travail ou au sport. Si vous êtes convoqués pour une entrevue d’embauche, vous allez bien-sûr soigner votre apparence ; alors pourquoi viendriez-vous à l’église, la maison du Seigneur des Seigneurs, en tenue débraillée? Rappelez-vous que, en Occident, la tenue « endimanchée » deshommes est toujours considérée comme étant la veste avec la chemise et la cravate. Les T-shirts, surtout ceux avec des logos, ne conviennent pas à la sainteté du lieu. Si le prêtre garde bien son collet romain peu importe la température, on pourrait bien fournir un effort pour garder la chemise et la cravate. Sachons donc suivre les bonnes traditions 
de l’Église, pour la gloire de Notre-Seigneur au sacrement de l’autel et l’édification de notre prochain. 
Abbé Dominique Boulet 

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